Cameron Merritt
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C'est une étape importante dans la lutte contre le cancer: les taux de mortalité par cancer aux États-Unis ont diminué continuellement pendant le dernier quart de siècle, selon un nouveau rapport.
De 1991 à 2016, le taux de mortalité par cancer aux États-Unis a diminué régulièrement d'environ 1,5% par an, entraînant une baisse globale de 27% au cours de la période de 25 ans, selon le rapport de l'American Cancer Society (ACS). Cela se traduit par environ 2,6 millions de décès par cancer de moins que ce qui aurait été prévu si les taux de mortalité étaient restés à leur niveau maximal, ont déclaré les chercheurs..
Mais malgré ces progrès, il existe des disparités croissantes dans les décès par cancer en fonction du statut socio-économique, les personnes vivant dans les communautés les plus pauvres subissant un fardeau de plus en plus lourd de cancers évitables, selon le rapport. [10 choses à faire et à ne pas faire pour réduire votre risque de cancer]
Bien que la baisse continue des taux globaux de mortalité par cancer soit une bonne nouvelle, la "mauvaise nouvelle mise en évidence par ce rapport [est que] les inégalités se creusent, en particulier parmi les personnes de faible statut socio-économique", a déclaré le Dr Darrell Gray II, directeur adjoint du Centre. for Cancer Health Equity au Comprehensive Cancer Center de l'Ohio State University, qui n'a pas participé à l'étude. "Cela souligne l'importance des fournisseurs de soins de santé, des chercheurs et des membres non professionnels de la communauté et des défenseurs de continuer à promouvoir l'équité en santé", a déclaré Gray .
Baisse des cancers majeurs
Le rapport annuel de l'ACS, publié aujourd'hui (8 janvier) dans CA: A Cancer Journal for Clinicians, analyse les données les plus récentes sur l'incidence du cancer, les décès et les taux de survie aux États-Unis..
En 2016, il y a eu 156 décès par cancer pour 100000 personnes, contre 215 décès par cancer pour 100000 personnes en 1991.
La baisse de deux décennies et demie est principalement due à la réduction du tabagisme (qui augmente le risque d'un certain nombre de cancers, en particulier le cancer du poumon), ainsi qu'aux progrès de la détection précoce et du traitement du cancer, selon le rapport..
Par exemple, les taux de mortalité par cancer du poumon ont chuté de 48% chez les hommes de 1990 à 2016; et 23 pour cent chez les femmes de 2002 à 2016. Les taux de mortalité par cancer du sein ont chuté de 40 pour cent chez les femmes de 1989 à 2016; les taux de mortalité par cancer de la prostate ont chuté de 51% chez les hommes de 1993 à 2016; et les taux de mortalité par cancer colorectal ont chuté de 53% chez les hommes et les femmes de 1970 à 2016, selon le rapport.
Cependant, les taux de plusieurs autres cancers ont augmenté ces dernières années, y compris le cancer de l'endomètre (cancer de la muqueuse de l'utérus), qui a augmenté de 2,1% par an de 2012 à 2016, et le cancer du pancréas, qui a augmenté de 0,3% par an. chez les hommes au cours de cette même période. Les taux de mortalité par cancer du foie ont également augmenté de 1,2% par an chez les hommes et de 2,6% par an chez les femmes, de 2012 à 2016.
Gray a noté que si les cancers tels que le cancer du sein et le cancer colorectal ont des lignes directrices de dépistage fondées sur des preuves disponibles, il n'y a pas de telles lignes directrices pour le cancer du pancréas et de l'utérus..
«Nous pourrions continuer à voir une augmentation des taux de mortalité pendant que nous travaillons à obtenir un dépistage basé sur des lignes directrices disponible» pour ces cancers, a déclaré Gray. "Il y a encore beaucoup de travail et beaucoup de recherches" à faire dans ce domaine, a-t-il ajouté.
Disparités socio-économiques
Le rapport a également révélé que les écarts dans les taux de mortalité par cancer par race se réduisent, mais que les écarts par statut socioéconomique se creusent. Par exemple, le taux de mortalité par cancer du col de l'utérus chez les femmes des pays pauvres des États-Unis est deux fois plus élevé que celui des femmes des pays les plus riches, selon le rapport. Et les taux de mortalité par cancer du poumon et du foie sont plus de 40% plus élevés chez les hommes vivant dans les comtés pauvres que dans les comtés plus riches.
Des efforts accrus sont nécessaires pour combler cette lacune. "Ces pays [pauvres] sont des fruits à portée de main pour les efforts locaux de lutte contre le cancer, y compris un accès accru aux soins de santé de base et aux interventions pour l'abandon du tabac, un mode de vie sain et des programmes de dépistage du cancer", conclut le rapport..
Gray était d'accord et a déclaré que les patients de faible statut socio-économique se heurtaient à de nombreux obstacles à la prévention du cancer - par exemple, ils pourraient ne pas être en mesure de s'absenter du travail pour des rendez-vous médicaux ou ne pas avoir les moyens d'acheter des aliments sains. "Ce sont des priorités concurrentes. Ce sont des choses que nous devons aider les gens à nagaivate", a déclaré Gray.
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